Axe Anthropologique du Colloque Djimè 2025

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Résumé de l’axe anthropologique assuré par le Père Mathieu HANGNOUN

Comment le travail peut-il contribuer à la réalisation de l’existence humaine ? Telle est la préoccupation majeure que porte le volet anthropologique de ce présent colloque et que tente d’ailleurs de résoudre le panéliste Mathieu HANGNOUN, docteur en philosophie. D’emblée, il lui a paru opportun afin d’élucider les contours et paramètres flottants de la question mise en jeu, de souligner la crise de capacité et de satisfaction qui maintient l’homo faber dans une sorte ineffable d’esclavage alors même que le travail se présente, de toute éternité comme un facteur intrinsèque à l’homme. La considération du travail, aujourd’hui quoiqu’inscrite dans une perspective d’aliénation ne nous permet plus de le comprendre comme source de libération. C’est d’ailleurs ce que fustige Karl Marx lorsqu’il pense qu’on ne saurait qualifier le travail comme une activité qui aliène et mortifie l’homme. Ainsi perçu, le travail se laisserait aisément définir comme toute activité menée par la raison, fait de façon libre et qui participe à l’épanouissement de l’homme. Un tel épanouissement ne trouvera sa pleine résonnance que dans la dimension spirituelle. Mais on ne saurait tout de même occulter les fonctions tripartites dont regorge le travail. S’il est donc vrai que le travail contribue à la satisfaction des besoins biologiques répétitives, il n’en demeure pas moins vrai qu’il participe à l’humanisation de l’homme. Quant à la dernière fonction, elle nous pointe du doigt l’aspect relationnel qui engage l’humain dans son travail. En somme, le but du travail est de satisfaire les besoins de l’homme et de manifester ses capacités en corrélation avec le corps, la raison et l’esprit.

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