Axe Politique du Colloque Djimè 2025

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Résumé de l’Axe Politique assuré par la Sœur Béatrice AGBO

Il ne s’agira pas de relever les insuffisances de la politique. Il sera question tout d’abord de rappeler en quoi la mission du politique est un travail pour la dignité et la vie, ensuite parler de la politique comme travail et service et enfin de la présenter comme aiguillon du travail bien fait en explorant la dimension politique de la parabole du bon samaritain. D’entrée, notifions que la politique est une organisation en commun de la vie en commun, laquelle vie en commun dénote d’une bonne interaction entre les individus en société. Hannah Arendt la conçoit comme une action qui garantit un développement aussi bien interne qu’externe. La condition humaine chez Arendt regroupe trois activités fondamentales. Le travail, relevant de l’ordre du consommable (homo laborans). L’œuvre, référant à l’homo faber (la fabrication des objets) dont on fait usage et qui durent (poème, monument etc.) et l’action renvoyant à l’homo politicus (l’humain qui est essentiellement politique). En quoi la politique est un aiguillon du travail bien fait ? La politique travaille pour la vie ; elle doit œuvrer davantage pour le relèvement de l’humain. Basons-nous sur les deux logiques tirées du passage du bon samaritain récupérées par Paul Ricoeur ; la logique de l’équivalence qui stipule d’aimer son prochain comme soi-même (un amour horizontal) et la logique de la surabondance qui demande compassion et empathie. La politique doit se fonder sur des piliers à savoir : le souci de la vie publique, la capacité d’intermédiation entre une multiplicité de personnes ; le souci de résolution des problèmes sociaux ; la compassion et l’action, etc… La politique comme aiguillon car elle est un stimulant au service de l’humain. Si la politique est action, elle est appelée à devenir compassion, une compassion au service de la vie.

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