Quatrième communication / Journée de réflexion sur le Vodun 2025

0
108

Résumé de la quatrième communication présentée par le Père Moïse ADEKAMBI

S’il est vrai que plusieurs présentent Le Fa comme une science, il convient de retenir ici avec le Père Moise ADEKAMBI qu’il est plutôt une réalité complexe. Cette complexité s’explique en raison du caractère initiatique du Fa qui implique une connaissance de l’intérieur et une connaissance de l’extérieur. Appelé Ifa en langue Yoruba et Fa en langue Fon, il a plusieurs composantes essentielles et son génitif subjectif nous renvoie au Igbo Ifa en yoruba et Fa Zoumè en Fon, ce qui se traduit par Forêt d’Ifa. La maitrise du Fa suppose une initiation après laquelle on devient Babalao. En milieu Yoruba, celui qui devient Babalao cesse la fonctionne de narration des contes. Aussi la pratique du Fa, au-delà d’être liée à des éléments géomantiques, comprend-t-elle quelques composantes dont les noix, le plateau de Fa et bien d’autres.

De plus, le Fa est considéré comme un Vodun, mais Vodun de parole. Car le Fa est parole, parole qui donne des conseils et parole de sagesse. A cet effet, l’UNESCO présente le Fa comme Littérature Orale et Patrimoine immatériel. Par ailleurs, sous l’angle scientifique, ce qui pousse certains à voir le Fa comme science, c’est le fait d’y avoir perçu quelques traits d’élaboration de connaissance scientifiques selon l’Occident. En définitive, il ne sera plus question de parler du Fa comme Vodun ou Science, mais plutôt de Fa : Vodun et savoirs androgènes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
16 × 27 =