« Ex Africa semper aliquid novi »
Oui, de l’Afrique, on attend toujours quelque chose de nouveau. Chers fidèles lecteurs de « La Voix de Saint Paul », l’écho de cette affirmation de Pline l’Ancien continue de nous envahir et de nous appeler à nous arracher maintenant plus que jamais à notre léthargie. Depuis un moment, évolue en crescendo un certain sentiment d’éveil de l’Africain à lui-même. Le combat acharné pour la restitution des 26 œuvres d’art au Bénin, abondamment visitées au Palais de la Marina, et l’érection d’un monument en l’honneur des Amazones se veulent l’expression d’une prise de conscience de la nécessité d’une reconquête de l’authenticité africaine. Mais ce regain d’intérêt pour le patrimoine culturel africain suffit-il à se frayer le chemin de l’authentique développement africain que nous appelons de tous nos vœux ?
Chers lecteurs, « La Voix de Saint Paul » dédie tout simplement le dernier numéro de cette année académique, à l’Afrique, notre Mère. Ce numéro vous donne la singulière occasion de penser, à nouveaux frais, le retour des œuvres d’art au Bénin et la politique en Afrique. Il vous donne aussi de savourer la distinction honorifique d’un digne fils d’Afrique, le Père Richard ATCHADE, en Allemagne. Merci de votre fidélité qui ne se marchande pas. Le rendez-vous est pris pour la rentrée prochaine pour une nouvelle parution. En attendant, profitez à suffisance de la présente.
Edifiante lecture à vous !
Chams Modeste HEDJI, Philo III.