Secteurs

Formation agropastorale

Prenant acte en effet, du privilège dont il jouit depuis des années en tant que Philosophat et conjointement conscient du grand tournant qu’il représente désormais en matière de formation des hommes convertis et accomplis, capables de se mettre avec efficacité au service du Peuple de Dieu et de la société, le Grand Séminaire Saint Paul de Djimè a jugé de l’urgence et de la nécessité de l’éducation pratique à l’auto-prise en charge. C’est bien dans cet élan, sans pour autant mettre en veilleuse les autres dimensions non moins importantes de sa mission, qu’il s’est lancé ces dernières années dans la création et la restructuration de secteurs d’activités bien diversifiés.

Pour une efficacité dans lesdits secteurs, il sollicite bien souvent et momentanément des spécialistes susceptibles de renforcer la compétence des séminaristes qui en sont responsables. Au nombre de ces secteurs, nous pouvons compter la porcherie, le poulailler, la lapinière, la pisciculture, le champ, le jardin, le verger, la production de jus de mangues, d’ananas et de citron.  Notons en général que les activités dans ces divers secteurs s’effectuent de façon journalière.

A.  Porcherie et lapinière

Pour ce qui concerne la porcherie, elles se résument essentiellement à la salubrité des locaux, à la reproduction des porcs et à leur alimentation. Il n’est pas inutile de préciser que ces derniers sont soumis à une cure périodique pour leur épargner d’éventuelles épidémies.

Le mode de fonctionnement interne ne varie pas en général quand on passe du secteur de la porcherie à celui de la lapinière, vu qu’il s’agit grosso modo d’élevage des deux côtés. Il faut cependant noter, comme on devrait s’y attendre, une légère différence dans la façon de nourrir les sujets à la lapinière. Par ailleurs, l’agropastoral étant le point de myrrhe de cette politique d’autosuffisance, les secteurs du champ, du jardin et de la transplantation jouissent d’une attention particulière

Allée principale de la porcherie
Vues des espèces à la porcherie
Vues des espèces à la lapinerie
Vue partielle de la lapinerie

B. Pisciculture

Le secteur de la pisciculture dispose de trois étangs pour l’élevage d’une gamme de poissons tilapias. C’est un secteur qui répond à un besoin précis de l’auto-prise en charge.

Vue panoramique des étangs
Pêche des poissons
Vue des poissons tilapias

C.  Champ

Parlant du secteur du champ, il faut noter une grande variété de cultures de bases suggérées pour la plupart du temps par les spécialistes en fonction de l’étude des avantages écologiques qu’ils font durant leur passage. Il s’agit en effet du maïs, du soja, du manioc, du cassoulet local et de la patate douce en expérimentation.

Champ de manioc
Champ de maïs
Champ de tomates avec système d’irrigation à base d’une disposition de tuyauterie
Récolte de tomates
Tomates transformées et conservées en bouteille

D.  Jardin

Le secteur du jardin s’adonne pour sa part au piquetage des plants, à leur arrosage permanent mais aussi au désherbage des planches, évidemment indispensable à leur sereine croissance. Nous y cultivons de la laitue, du piment, du basilic, de l’amarante, du crincrin, du vernonia et du concombre.


Plante de vernonia

La grande floraison des fruits de toutes ces cultures que d’ailleurs nous ne pouvons consommer dans l’immédiat oblige bien souvent à la conservation, ce qui n’est pas toujours aisé compte tenu du grand déficit en appareils adéquats. 

E.  Verger et transformation

De son côté, le secteur de la transplantation se mobilise essentiellement pour la mise en terre de certains arbres fruitiers mais aussi et surtout pour leur entretien périodique, qui évidemment les met à l’abri des insectes ravageurs. Un tel entretien se résout concrètement aux systèmes d’égourmandage, de couronnes, de paillages et en dernier ressort à l’arrosage quotidien.

Un autre secteur, en outre, que le Séminaire a à son actif et dans lequel il a singulièrement investi ces dernières années, est bien évidemment celui qui se consacre à la production de jus de mangues et d’ananas. Il se distingue viscéralement des autres par un succès remarquable qui élève le Séminaire au rang des maisons productrices. Djimè, en effet, à travers ce secteur fait manifestement parler de lui hors-les-murs. Somme toutes, l’objectif que poursuit le Séminaire en général à travers ces divers secteurs brièvement visités, n’est peut-être pas encore véritablement atteint mais pour tout ce qui s’y fait déjà, il peut se permettre de fondre en action de grâce au Seigneur, le Seul qui détient le secret de la croissance, de la productivité, bref du vrai développement. Ajoutons à toutes fins utiles que les produits de toutes ces secteurs, peu ou prou ont besoin d’être conservé

Quelques bouteilles de jus d’ananas
Mise en route d’une transformation de jus d’ananas